Pourquoi j'ai failli commettre l'irréparable ...
Après un combat de plusieurs années pour devenir mère, (cf article ici), j'ai enfin eu ce bonheur de connaître les "joies" de la maternité...
Je devenais mère pour la première fois, et je pensais que ce qui m'arrivait était ... "normal"...!
On m'avait prévenue que je risquais d'être malade, atteinte de nausées, barbouillée, mais que c'était les hormones et que c'était même bon signe...
J'accueillais donc ces premières nausées avec bienveillance, elles me prouvaient que j'étais bel et bien enceinte, que ce bébé tant désiré était bien en train de se faire une place dans mon utérus, et que toutes ces années de calvaire étaient bien derrière moi...
C'était sans compter ce qui m'attendait ...
Les nausées s'emplifiaient au fil des semaines, des jours, et ne cessaient d'augmenter jusqu' à devenir mon quotidien H 24 ...
Un quotidien qui a duré les 4 premiers mois, m'empêchant même de mettre le nez dehors...
La moindre odeur, la moindre vue d'un aliment me donnait envie de vomir.
Quand j'essayais de sortir de chez moi à bout de force car je maigrissais à vue d'œil, je vomissais devant ma porte d'entrée.
Je faisais alors marche arrière et je m'étalais sur mon lit, attendant que les jours, les semaines, les mois passent...
Je cherchais la moindre astuce qui pouvait me soulager de ces nausées incoercibles, manger des petits morceaux régulièrement, boire de petites quantités d'eau tout au long de la journée, manger avant même de se lever du lit, essayer le gingembre, se boucher le nez en mangeant ...
Bref, rien, non, rien n'a fonctionné.
J'avais des nausées H24, j'étais réveillée la nuit avec l'envie de vomir mais rien à vomir car je ne me nourrissais presque plus...
Un jour, à bout de force, je suis allée à la clinique pour que l'on m'examine, j'avais perdu tellement de poids que j'avais peur pour mon bébé.
Les médecins ne s'alarmaient pas, tant que le bébé grossissait bien, tout allait bien, mon état de santé les importait finalement très peu ... tant que bébé grossissait bien...
Un médecin m'a même dit qu'il valait mieux une femme enceinte maigre que grosse ... chocking !!!
J'ai tenu 4 mois, je n'étais plus que l'ombre de moi même mais j'ai tenu bon, et les nausées ont miraculeusement disparues du jour au lendemain.
Je suis tombée enceinte à 45 Kg pour 1 m 60, à la fin de ma grossesse j'en pesais seulement 50... Je n'ai pris que 5kg ...
Quand je suis sortie de l'hôpital avec mon bébé, je pesais 42 kilos ... Les ravages de mes nausées de début de grossesse m'avaient fait perdre du poids, comme vous pouvez le voir sur ces photos, à 9 mois de grossesse.
Malgré tout, j'ai entamé mon second combat pour retomber enceinte et pouvoir avoir la chance d'avoir ce second bébé que j'espérais depuis toujours tout autant que mon premier ... ( J'ai toujours voulu avoir plusieurs enfants...)
Un combat qui s'est avéré encore plus compliqué, plus douloureux même que mon premier, je n'ai pas encore trouvé la force de le raconter mais je le ferais prochainement).
Un combat de 3 ans durant lequel j'ai essuyé échecs sur échecs, pompe, fiv, icsi... rien n'a fonctionné...
Cela en devenait presque de l'acharnement, mon corps et mon esprit étaient en souffrance, mais quand on souhaite devenir mère, c'est le combat d'une vie qui se joue, et j'étais prête à tout pour y arriver...
Mais rien n'y a fait, aucun traitement, aucun protocole PMA n'a cette fois ci fonctionné.
Quand au bout de plus de 3 ans ... au détour d'une prise de sang pour tenter une dernière fois la pose de la pompe, le résultat s'est avéré positif ...
Je n'en revenais pas, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, quelle récompense tombée du ciel après tant d'années de souffrance...
Ma grossesse a commencé comme ma première, avec des nausées qui sont apparues très rapidement au bout de quelques petites semaines.
Des nausées de plus en plus violentes.
De plus en plus fréquentes,
De plus en plus handicapantes...
Des nausées qui ont fini par prendre place dans mon corps, dans ma vie, pour ne plus me laisser vivre...
Je devenais rapidement une loque, incapable de faire quoi que ce soit.
Je n'arrivais presque plus à m'alimenter, je perdais beaucoup de poids, très, trop rapidement.
Je n'avais déjà pas de "réserves, alors ce poids qui s'envolait à mesure que mes nausées s'installaient devenait dangereux..;
Je n'arrivais plus à m'occuper de mon fils, heureusement, le matin Crazy Dad l'amenait à l'école et quelqu'un venait me le déposer le soir.
J'avais une journée pour mourir tranquille...
Car oui, j'avais l'impression de mourir à petit feu...

Imaginez vous avec une grippe et une gastro H24, sans une seconde de répit jour et nuit, pendant 4 mois...
A bout de force, incapable de m'occuper de moi même, crazy dad m'a emmené pour quelques jours chez ma mère.
Un trajet d'une heure et quart en voiture qui fut d'une souffrance incroyable.
Une bassine sur les genoux, l'impression de vomir chaque seconde, cette envie qui ne vous quitte pas, jamais... J'étais épuisée, amaigrie... a bout de tout...
Elle a pu s'occuper de mon fils et de moi par la même occasion.
Je ne pouvais plus me lever du lit, j'essayais de manger des petits bouts de n'importe quoi, ce qui me semblait que mon corps accepterai le mieux...
Finalement, seules une pomme de terre à l'eau et une demi tranche de jambon passaient..,
Mais à peine les bouchées avalées, les nausées se faisaient de plus belles, je devais me concentrer pour ne pas vomir, je pleurais en me forçant a penser à autre chose pour espérer ne pas vomir.
Je me souviens de toutes ces journées passées recroquevillée dans le lit en train d'ecouter de la musique en espérant que cela me fasse un peu oublier l'état dans lequel j'étais... Même si cela ne fonctionnait pas, je tentais la méditation, la relaxation...
Ma mère était impuissante devant mon état qui se dégradait petit à petit, elle essayait de me procurer des massages pour apaiser ma douleur, j'étais en train de lui faire vraiment peur et mon fils, impuissant également, du haut de ses 3 ans assistait à la decroissance de sa mère qui était passée d'une maman très active à une maman couchée, affaiblie, depuis plusieurs semaines...
Nous essayons de le rassurer, lui disant que cela allait passer, mais je sentais dans son regard une inquiétude qui me tordait encore plus les tripes, pleine de culpabilité...

Et puis un jour, face à mon assiette désespérément vide, je n'arrivais même plus à mettre une fourchette à ma bouche.
La vue de cette demi patate et ce bout de jambon, me provoquait des nausées encore plus violentes ...
Comment voulez vous avaler quoique ce soit en ayant la sensation que vous allez vomir d'un instant à l'autre...
C'est juste IMPOSSIBLE !!!
Alors ok, je ne pouvais plus manger, j'avais perdu beaucoup de poids, mais ce soir là j'ai compris qu'il était urgent que je me fasse hospitaliser car PLUS RIEN ne pouvait entrer dans ma bouche, même pas de l'eau.
Je ne pouvais plus rien avaler, même de l'eau me provoquait des vomissements.
J'étais en train de me déshydrater et mon état pouvait très vite se dégrader.
Pleine de culpabilité, en pleur, j'ai fait mon sac sachant très bien qu'ils me garderaient à l'hôpital, et que j'allais devoir laisser Crazy Dad et mon fils seuls quelques temps le temps que 'on trouve une solution pour me soulager...
Arrivée aux urgences, au vu de ma perte de poids importante, ils m'hospitalisent comme je l'avais prévu, me posent une perfusion pour me réhydrater et me mettent en observation.
Les jours qui suiven,t les plateaux avec l'odeur nauséabond de l'hôpital me donnent toujours autant la nausée, je n'arrive plus à manger mais je suis perfusée, ils me donnent ce dont j'ai besoin pour tenir dans la perfusion, je suis rassurée sur ce point là.
Les échographies montrent que bébé grossi bien malgré tout, lui, il puise je ne sais où car mon corps est à bout de souffle mais il n'a pas besoin de grand chose finalement pour grandir correctement, et tant mieux ...

Vient alors la visite d'une obstétricienne qui après m'avoir vaguement observée, a fini par dire d'un ton ironique cette phrase qui me fait toujours autant mal ...
" Les nausées ne sont pas une maladie madame, toutes les femmes enceintes en ont..."
Et comme si elle voulait m'achever encore un peu plus...
"Et puis vous n'avez pas honte de laisser votre enfant de 3 ans plusieurs jours sans sa maman???
Rentrez chez vous, les nausées ne sont pas un motif d'hospitalisation!"
...
Incompréhension totale...
Je suis au bout de ma vie, je culpabilise de ne pas être là pour mon fils et une obstétricienne vient me planter un couteau pile en plein cœur pour me rappeler que je suis une mauvaise mère qui simule et fait du cinéma...
Hors de moi, pleine de douleur et de colère je crie une insulte envers elle !!!!!!!
Un médecin rentre à ce moment là, suivit d'un autre et encore d'un autre.
L'obstétricienne juste derrière ma porte a entendu mon insulte envers elle et je m'en voulais de ne pas pouvoir lui renvoyer ma douleur à travers la figure, une insulte, ça ne fait pas assez mal ...
En pleur depuis trop longtemps, en train de lutter pour vivre depuis trop longtemps, à bout de nerfs et à bout de souffle, j'ordonne aux trois médecins qui ont vu ma détresse de me faire AVORTER ...
(C'est finalement une thérapie d'écrire ces lignes, en pleur en train de taper ces mots en repensant à ce que j'ai vecu qui m'a poussé à en arriver là... je n'étais jussqu'à présent jamais arrivée à trouver la force et le courage de l'écrire... Putain de culpabilité... )
Je ne voulais pas que mon fils grandisse sans maman, je sentais que j'allais mourir, que j' n'allais pas réussir à tenir ce mois qui restait pour arriver aux 4 mois de grossesse.
Je voulais en finir, c'est comme si j'étais sous l'eau et que je ne pouvais plus respirer...
Je devais remonter à la surface pour prendre ma dose d'oxygène...
Je voulais que tout s'arrête ...
Putain, je voulais tuer mon bébé que j'ai tant désiré...
Ce bébé pour lequel je me suis battue corps et âme, pour lequel j'aurais tout donné...
Mon rêve se transformait en cauchemars...
Quelle solution à part l'avortement ???
Je ne pouvais pas tenir un jour de plus, je ne m'en sentais pas la force, je voulais que l'on m'endorme, que l'on me reveille quand tout irait mieux...
Devant ma détresse la plus totale, les 3 hommes médecins obstétriciens, mon alors parlé avec bienveillance, et apparemment bien plus imformés que leur collègue, m'ont dit cette phrase qui a tout un sens et qui a sauvé mon enfant ...
"Ce que vous vivez est incroyablement difficile. Vous êtes atteinte d'hyperémèse gravidique et beaucoup de femmes qui en sont atteintes prononcent ces mots très durs que vous venez de prononcer...
Soyez rassurée, très peu vont jusqu'au bout de l'acte. Et nous savons que vous n'irez pas et que vous tiendrez bon..."
Putain, quelqu'un me comprend, des médecins reconnaissent ma maladie, et elle a un nom...
Je ne remercierai jamais assez ces médecins bienveillants qui ont sauvés mon enfant et m'ont sauvé par la même occasion car j'ai réussi grace à leur soutien a tenir les quelques semaines qu'il me restait.
Ils m'ont biensur gardée hospitalisée, mon proposée un protocole d'isolement avec des produits qui "shootent" pour déconnecter et "souffler" un peu, apparement les nausées peuvent disparaître après ce traitement.
Mais ce protocole dans le noir sans visites et avec ces médicaments qui passent dans le sang me faisait tout aussi peur, j'ai alors refusé et serré les dents.
J'ai pu reprendre quelques forces grâce à cette hospitalisation et rentrer une semaine après chez moi.
Les quelques jours qu'il me restait avant d'arriver aux 4 mois, où la chute d'hormone peut faire disparaître les nausées ont étés difficiles mas les hormones baissaient progressivement et mes nausées avec.
Pour un jour, comme par enchantement, me reveiller avec l'envie... DE VIVRE !!!
Est né un magnifique petit trésor de la vie de 3kg150,

Et trois ans plus tard, une princesse est venue prendre place dans mon ventre, comme par enchantement...
Après la joie de voir ma famille s'agrandir pour devenir celle dont j'avais toujours rêvée, sont revenues les angoisses de ces mois passés avec l'hypérèmèse gravidique.
Je pouvais mettre un nom sur cette maladie, je m'empresse donc de chercher des renseignements et surtout des solutions pour éviter l'hospitalisation, et tenir bon...
J'entend parler du Donormyl, un somnifère donné au canada pour les femmes atteintes de ce trouble, cela les aiderai à calmer leurs nausées et leurs vomissements.
J'en prends donc contre avis médical de certains médecins mais avec l'aval d'autres qui connaissent sans doute mieux cette maladie.
Les premières nausées arrivent, mais avec la prise quotidienne du Donormyl, elle sont moins violentes.
Quotidiennes, constantes, mais j'arriverais tout au long de ce premier trimestre à manger de petites quantités et surtout à boire.
Je peux le dire, ce médicament m'a sauvé ma troisième grossesse.

Je tiens a préciser qu'il est important de savoir que l'on peut être atteint d'hyperémèse comme moi sans pour autant vomir.
Ici les vomissements étaient très rares, sans doute parce que les nausées m'empêchaient carrément de manger.
Je me souviens une fois m'être forcée à vomir parce que cette sensation de vouloir vomir sans y arriver est atroce.
Bien sûr ca n'a servit à rien, cela m'a soulagé la seconde qui a suivit, mais lorsque j'ai relevé la tête des toilettes les nausées revenaient de plus belle avec rien à vomir...
On peut donc être atteint d'hypérémèse gravidique sans vomir, avec des nausées qui ne vous quittent pas d'une seconde dans votre quotidien H24, seconde après seconde...
Si vous souffrez vous aussi ou si vous souhaitez du soutien, de l'aide, des explications, des témoignages, je sais que cela peut aider à ne pas se sentir seule dans cette situation, n'hésitez surtout pas à vous adresser à : https://www.facebook.com/associationdeluttecontrelhyperemesegravidique/
Je vais également m'investir auprès de cette association pour faire connaître au plus grand nombre cette maladie et la faire reconnaître auprès de médecins, sages femmes, obstétriciens, etc... pour que plus jamais aucune femme n'ai à faire face à de tels propos culpabilisants qui auraient pu me faire commettre ... l'irréparable...
Car malheureusement, encore trop de femmes ont recours à l'avortement, et auraient pu avec un accompagnement aapté éviter ce drame...
Aujourd'hui, après tout ces combats menés, je regarde ma petite famille avec bienveillance, et je remercie les médecins qui ont su avoir les mots pour m'aider à tenir bon, ma maman pour son soutien et son aide précieuse, et mon crazy dad de mari qui malgré son impuissance face à ma maladie a toujours été d'un soutien sans faille...
Je terminerais en vous demandant s'il vous plaît de partager en masse cet article, cette maladie est encore tellement méconnue, ne restez pas seules si vous souffrez vous même d'hyperémèse, des solutions peuvent vous soulager, des études sont menées pour peut être un jour je le souhaite trouver un remède pour que toutes les mamans puissent vivre convenablement leur grossesse et surtout ... avoir le droit d' aller au bout de leurs grossesses...

Crazy Mum .
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Solene (samedi, 22 juin 2019 22:07)
Article très poignant... Je n'ai heureusement pas connu cela pendant ma seul grossesse mais je tiens à vous dire que vous avez été très courageuse. Et je suis écœurée par cette obstétricienne. Il faut vraiment qu'elle change de métier car elle ne 's'en pas s' apercevoir des ravages que peuvent avoir ses paroles. C'est immonde.
Courage à toute ses femmes qui vivent la même chose.
#mamanfaitcommeellepeut (dimanche, 23 juin 2019 12:20)
Grand courage de raconter ton histoire, et quel "aventure" ... Certains obstétriciens sont vraiment pas agréable, et s'en rendent même pas compte.... J'ai eu 2 grossesses sans nausées, mais je me souviens d'une amie qui avait eu pareille que toi (de grosses nausées en début de grossesse, provoquant perte de poids, ça doit être assez dure....
Bravo Crazy Mum, et bisous la Crazy Family
Crazy Mum (dimanche, 23 juin 2019 21:44)
Solene, merci beaucoup pour ton message, en effet je ne souhaite cela à personne pas même à cette obstétricienne bien que peut être que cela aurait pu lui faire prendre conscience à quel point cette maladie est ... invivable :(
Crazy mul (dimanche, 23 juin 2019)
Mamanfaitcomleellepeut, merci infiniment ���
Morgan (jeudi, 10 octobre 2019)
Bonsoir Crazy Mum...
Ce soir vs avez réussi a me faire chialer... Mais vous tire mon chapeau !
Bravo et quelles réussites ! Ils sont beaux vos loulous !
Mag (samedi, 09 novembre 2019 21:40)
Quel parcours.. Vous êtes d'une force incroyable.
Merci pour votre récit, je ne connaissais pas cette maladie.
Je partage et vous souhaite tout le bonheur du monde !
Crazy mum (mercredi, 27 novembre 2019 21:46)
Morgane, merci beaucoup ...��
Crazy mum (mercredi, 27 novembre 2019 21:46)
Mag, merci infiniment �
Loulou (mercredi, 22 juillet 2020 00:25)
J’entame ma 3e grossesse HG, comme on les appelle entre connaisseuses. La 2e à été si traumatisante que la dépression post-partum qui a suivi a duré plusieurs mois. Nous avons beau être des Warriors, nous n’en restons pas moins meurtries physiquement et psychologiquement. Chaque témoignage que je lis réveille en moi une immense colère face au désert médical de cette maladie, pourtant fréquente.
Internet regorge d’informations en tout genre, de vidéos de propagande, d’interviews, de documentaires, mais il est très difficile de trouver des réponses concernant l’HG.
Enfanter dans la douleur ne devrait plus exister à l’heure où l’on arrive à des miracles en médecine.
J’espère qu’au jour où nos filles souhaiterons devenir mères, elles n’auront pas à en passer par là.
Ophélie (mardi, 22 septembre 2020 21:11)
J en suis a ma seconde (et dernière !) grossesse HG . Encore pire que la 1ere... Quoi dire d autre sinon que c est un mode survie... Rien existe vraiment pour nous soulager, une honte de nos jours �
Courage a toutes celles qui doivent en passer par la pour avoir des enfants...ça ne devrait plus exister ! La médecine a encore bien des progrès a faire.
Crazy mum (mardi, 24 novembre 2020 15:01)
Ophélie courage ... le bonheur est au jour du chemin ���
Frederique (samedi, 23 octobre 2021 22:01)
Merci pour ce témoignage que j'ai Lu avec les larmes aux yeux.
J'ai aussi connu cette maladie et j'ai eu droit à une hospitalisation avec le Protocole dans le noir... Une semaine compliquée et gravée en moi pour toujours.
J'ai connu les nausées durant 9 mois, et les vomissements qui se sont arrêtés après le Protocole. J'aurai aimé bénéficier du donormyl mais je ne le connaissait pas à l'époque et personne ne me l'a proposé.
Bon courage à toutes les femmes qui passent par cette épreuve.
Mon loulou vient de fêter ses 9ans.